portrait sébastien dupré et guillon goujon

Sébastien Dupré et Guillaume Goujon se sont rencontrés sur les bancs de l’école dans le Beaujolais. Ils se sont tous les deux formés à l’œnologie. Après un apprentissage chez de grands noms de la viticulture – le Domaine de Montcalmès et l’Oratoire Saint-Martin – il leur a paru évident de s’associer pour créer un domaine dans leur Beaujolais natal en 2015. Sébastien se charge de la partie viticole tandis que Guillaume exerce son talent dans le chai. La partie commerciale est assurée par Loris Gazelle.

Un terroir exceptionnel

Situé en AOC Côte de Brouilly, l’un des dix crus du Beaujolais, le Domaine Dupré Goujon possède un terroir exceptionnel. Les parcelles nichées sur les flancs Sud et Est du Mont Brouilly bénéficient d’une exposition optimale. En plus de l’habituel granit, certaines sont constituées de roches bleues d’origine volcanique, âgées de 400 millions d’années. Les nombreuses failles qui les traversent permettent aux racines de descendre en profondeur.

L’importance de la biodynamie

Dès leur installation, ils ont fait le choix d’une démarche bio et biodynamique préservant la biodiversité. Ils ne se contentent pas d’appliquer un cahier des charges, mais essaient de comprendre comment fonctionne l’écosystème (plantes et micro-organismes) afin de mieux l’accompagner pour le rendre résilient au changement climatique.
Ainsi, des couverts végétaux tapissent chacun des rangs, permettant de capter l’eau et limiter son évaporation, mais favoriser aussi la vie dans les sols. C’est également un remède à l’érosion des coteaux en cas de fortes pluies.

Entraide vigneronne

En 2019 est née l’association Vigneron.ne.s du Vivant en Beaujolais (VVB) qui réunit aujourd’hui 25 domaines en agroécologie, dont Dupré Goujon. Ses adhérents sont persuadés qu’il faut accompagner la nature plutôt que tenter de la dompter, faire avec la vie plutôt qu’essayer de lutter contre. Même si le pari est difficile, c’est tout de suite plus simple lorsque chacun partage avec les autres ses expériences. Aussi se réunissent-ils une fois par mois mettent en commun les fruits de leurs travaux.

Vinifications naturelles

Dans la cave, Guillaume applique la même philosophie. Son crédo : faire du bon, faire du beau, naturellement. Les grappes entières vendangées manuellement sont placées en cuves béton pour démarrer une fermentation semi-carbonique avec la seule aide des levures indigènes. Selon les cuvées, l’élevage sera plus ou moins long, en cuve et/ ou en barriques.  
Chacune révèle les nuances de l’appellation, la diversité des sols et des expositions, restituant avec précision l’identité de chaque parcelle. Tout en n’oubliant jamais qu’un vin doit avant tout procurer du plaisir !...  

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